Pierres d’étoiles : roman de Science-Fiction

Pierres d’étoiles est un roman de Science-Fiction qui mêle mythologie terrestre et pouvoirs surnaturels pour plonger une bande d’adolescents dans une découverte passionnante de peuples extraterrestres se mêlant depuis des siècles à la population terrienne.

Le roman de Science-Fiction Pierres d’étoiles a obtenu le Prix The Wattys 2016 catégorie Trésors Cachés sur WattPad (www.wattpad.com).

Roman de SF pour adolescents et adultes

18,00 

Description

Pitch du roman de science-fiction Pierres d’étoiles

En ramassant des pierres précieuses trouvées dans des fragments de météorites, des adolescents vont se retrouver sélectionnés malgré eux au sein d’une école galactique très spéciale qui forme les humains à savoir vivre avec des visiteurs d’autres mondes cachés dans les planètes et leurs satellites de notre système solaire.  Ils devront affronter les jalousies et les traitrises fomentées par ceux qui voudraient écarter les terriens de cette conquête spatiale et apprendront à maîtriser les pouvoirs extraordinaires que leur confèrent ces pierres venues des étoiles.

Ce roman de science-fiction a obtenu le Prix Wattys 2016 catégorie Trésors Cachés sur WattPad (www.wattpad.com).

Début du roman de SF

La pluie d’étoiles arrive

Alexia frissonna en remontant le col de sa doudoune. Assise sur le dossier d’un des bancs du square, elle sentait le froid l’envahir. La rumeur du boulevard périphérique résonnait en sourdine par delà les façades de la cité. Le vent avait soufflé toute la journée et, même s’il avait fait chuter d’un coup la température, il offrait en récompense un ciel magnifique.

Alexia avait fait croire à ses parents qu’elle était descendue chez sa copine Karine pour réviser son brevet blanc. Une ruse à deux balles qui lui permettait d’être réunie avec tout son petit clan au pied de l’immeuble, le plus grand de la cité.

Il n’était pas encore neuf heures du soir. La prochaine pluie d’étoiles filantes allait bientôt commencer, dixit Tom, le grand roux qui consultait fébrilement l’écran de son smartphone.

Adam avait terminé de rouler sa cigarette. Son visage d’adolescent s’éclaira soudain de rouge, alors qu’il aspirait la première bouffée d’un air professionnel. Alexia sentit une onde de crainte l’envahir. Si jamais son père la surprenait ainsi.

Elle avait pris des risques insensés pour venir ici. C’était la première fois qu’elle osait braver ainsi les interdits familiaux, mais elle était passionnée par l’espace et ne pouvait pas rater cette pluie d’étoiles dont tous les médias avaient parlé…

Adam tira une nouvelle bouffée odorante et tendit soudain la cigarette vers Alexia, assise juste à côté de lui. La jeune fille secoua vivement la tête. Il n’était pas question qu’elle essaie. Rien que l’idée de fumer la révulsait.

Adam haussa les épaules sans insister et déplaça son bras vers Tom. Le rouquin leva une seconde sa main du clavier de son smartphone, planta la clope entre ses lèvres et reprit sa recherche d’informations. Quelques secondes plus tard, il ouvrit le bec pour annoncer ce qu’il avait trouvé :

— D’après le site de l’agence spatiale, cela devrait commencer dans moins de 5 minutes. Faut regarder vers l’Est pour les voir arriver…

— T’es marrant, toi… On fait comment pour trouver l’Est ?

La remarque venait d’Adam. Elle fit ricaner Karine.

— Oh, l’autre ! C’est pas toi qui m’as dit un jour que tu voulais devenir astronaute ?

— J’vois pas le rapport, rétorqua Adam, vexé. Je sais que le soleil se lève à l’Est, mais il fait nuit noire…

— Regarde au-dessus du bâtiment A, à gauche des antennes… Tu vois les étoiles qui forment comme une casserole ?

Adam leva les yeux, mais tous ces points lumineux se ressemblaient. Pour ne pas passer pour un naze, il poussa un grognement qui se voulait convaincu.

— Ah ouais… Tu parles de la grande constellation de Cassiopée, c’est ça ?

— Mais non ! La Grande Ourse ! On dit aussi la Grande Casserole. C’est le truc carré avec une sorte de manche… Suis mon doigt… Tu vois ?

Adam ne voyait rien, mais hocha la tête. Les autres scrutaient le ciel pour suivre les explications de Karine. Elle avait toujours de super notes en classe. La fortiche de la bande, quoi…

— Si tu suis la ligne que font les deux étoiles au bout de la casserole, tu arrives à celle-ci à droite… Juste au-dessus du bâtiment B… OK ? C’est l’étoile Polaire. Elle indique le Nord. Après, c’est facile: l’Est se trouve à 90 degrés sur la droite… Elles devraient arriver par là…

Alexia décida de ne plus quitter du regard la direction qu’indiquait Karine. Elle voulait être la première à les voir arriver.

C’était la troisième pluie de météorites en une semaine. Lors des deux premiers événements, des pierres étaient tombées sur Paris et sa banlieue, provoquant plusieurs blessés et même un mort. Un pauvre vieux qui n’avait vraiment pas eu de bol : on l’avait retrouvé chez lui, assis devant sa télé juste au-dessous d’un trou parfaitement circulaire qui ornait son plafond.

Lancé à plusieurs milliers de kilomètres / heure, le projectile spatial avait perforé le toit de zinc, le faux plafond, le crane du vieux, puis son fauteuil, le plancher et avait fini par exploser deux étages au dessous, après avoir allumé un incendie.

Depuis, tous les médias ne parlaient plus que des météorites. On allait y avoir droit encore deux ou trois fois dans le mois, rapport à un astéroïde qui venait nous faire un petit coucou, mais qui heureusement, n’avait pas l’intention de provoquer la fin du monde en nous percutant directement.

Des journalistes avaient dit que les scientifiques étaient prêts à payer super cher la moindre petite météorite qu’on pourrait ramasser, alors du coup, Alexia et ses amis s’étaient juré de tout faire pour en dénicher une…

chacun rêvait déjà à ce qu’il ferait de la récompense.

Pour Adam, ce serait un billet pour Miami.

Pour Tom, un nouvel ordi super performant.

Pour Karine : une télé pour sa mère et de nouvelles fringues. Alexia ne savait pas encore ce qu’elle ferait de tout cet argent, mais ce serait forcément le début d’une nouvelle vie, loin de cette banlieue grise…

Un trait de feu illumina soudain le ciel, provoquant un hurlement général dans le petit groupe d’amis.

 

 

Le rubis stellaire

Le square au pied de l’immeuble s’illumina tout à coup, éblouissant les quatre adolescents. Un souffle brûlant les enveloppa, aussitôt suivi d’une violente détonation. Quelques secondes après, Karine se rendit compte qu’elle était par terre, complètement sonnée par l’explosion. Ses oreilles sifflaient, comme après un concert.

Elle se releva machinalement, les yeux fixés sur les arbustes du square dont certains étaient en feu. Il fallait faire vite : des fenêtres s’allumaient déjà aux différents étages de son immeuble.

Trouver la météorite avant les autres… Ne pas laisser le temps aux adultes d’intervenir… Son cerveau réagissait machinalement, guidé par un seul but. Elle dépassa Alexia qui titubait comme un boxeur groggy.

Les deux garçons étaient déjà en train de fouiller le square. Mais ils n’avaient aucune méthode. Ils exploraient le bac à sable comme des gamins à qui on aurait caché un jouet. Karine respira un grand coup. Garder la tête froide… Réfléchir… “Toujours analyser la situation pour garder l’avantage”, comme aimait lui répéter son père.

Elle observa la végétation qui avait pris feu au passage de la météorite. Cela formait comme une ligne. Elle marcha vers le fond du square, dépassa un arbre enflammé, repéra dans la pénombre la trainée creusée dans la terre par ce qui venait de tomber du ciel.

Quelqu’un se mit à crier du haut de l’immeuble. Une mère angoissée qui croyait à un attentat…

Karine aperçut une grosse boule noire qui fumait sur le sol. Cela avait creusé un large sillon en s’enfonçant dans la terre. Le cœur battant, elle s’accroupit à proximité du météore et l’observa attentivement.

Il s’était brisé en plusieurs fragments, comme un œuf géant qu’on aurait malmené. Il ne fallait surtout pas y toucher. Une sorte de gaz semblait s’en échapper.

La jeune fille redressa son corps longiligne et observa tout autour de la météorite. Elle n’avait pas une seconde à perdre : les autres allaient bientôt la rejoindre. Ils finissaient toujours par la rejoindre…

Elle entendit la voix apeurée d’Alexia qui l’appelait dans l’obscurité, mais elle se garda bien de lui répondre.

Enfin, elle trouva ce qu’elle cherchait et bondit vers le buisson qui dissimulait le trésor. Sa main jaillit en avant et se referma sur son butin. Vite, s’écarter. Reprendre son calme. Ne pas montrer qu’on vient de réussir.

Elle fit plusieurs pas en avant, se pencha comme si elle cherchait quelque chose dans le gazon du square, feignant de ne pas avoir entendu ceux qui s’approchaient d’elle.

Tom apparut le premier. Sa lampe de poche balayait le terrain et son faisceau vint se plaquer sur le météore.

Il poussa un hurlement de triomphe et se rua vers la pierre.

À chacun son trésor

Alexia avait encore les oreilles qui sifflaient lorsqu’elle arriva à son tour auprès du petit cratère creusé par le météore. Elle entendit le hurlement de victoire poussé par Tom et vit le pinceau de sa torche éclairer brièvement Karine.

Celle-ci faisait mine de chercher quelque chose, mais sans grande conviction. Alexia la connaissait trop bien pour ne pas voir qu’elle simulait. La maline !

La jeune fille comprit qu’elle arrivait sans doute trop tard, mais elle se mit à son tour à chercher autour du cratère.

La veille à la télé, un grand type en costume cravate avait doctement expliqué aux journalistes qu’il ne fallait surtout pas ramasser tout ce qui pouvait se trouver autour des météorites. C’était dangereux, probablement radioactif et en tous cas, interdit.

Mais Alexia et ses copains avaient aussi lu sur Internet que des scientifiques voulaient qu’on leur donne tout ce qu’on trouvait et ils étaient prêts à payer cher, parait-il.

Un truc roula soudain au bout de la chaussure d’Alexia. Surprise, elle se pencha pour observer le petit caillou qu’elle avait heurté par hasard. Il était d’un joli rouge rubis et luisait fortement dans la pénombre.

Vite, elle jeta un coup d’œil autour d’elle. Karine lui tournait les yeux. Tom fouinait auprès du météore et Adam venait de le rejoindre. Elle avait un mouchoir pas encore trop crade dans sa poche.

Voyant que personne ne la regardait, elle se pencha prestement et attrapa la pierre à l’aide du mouchoir, pour éviter un contact direct avec ses doigts.

Le précieux caillou finit au fond de sa poche.

Elle se releva aussitôt et se dirigea vers ses copains tout en continuant à scruter le sol malgré l’obscurité, espérant trouver une autre pierre.

Tom se retourna et lui envoya le pinceau de lumière de sa torche en plein dans les yeux.

— Tu as trouvé quelque chose ?

Alexia resta impassible et secoua la tête.

— Non, rien. Et toi ?

— J’ose pas remuer ce truc. Cela a l’air brûlant.  Faudrait un bâton…

— Poussez-vous, tout le monde, j’ai ce qu’il faut ! s’exclama soudain Adam qui venait de récupérer une branche morte au pied d’un arbre.

Ses copains l’observèrent tandis qu’il utilisait le bout de bois comme un levier pour retourner la météorite. Tom éclaira le cratère sous la pierre, mais il n’y avait que quelques cailloux brûlés par l’explosion. Rien d’intéressant.

Ils levèrent les yeux vers Karine qui revenait vers eux en silence.

— Où tu étais ? Tu as trouvé un truc ?

— Non, ça craint. On aurait dû prendre plus de lampes, il fait grave sombre ici !

Les adolescents entendirent la sirène d’une voiture de police, un peu plus loin sur le parking.

— Faut qu’on se casse ! fit Tom en éteignant sa lampe. Si on se fait choper ici, cela va chier des bulles !

Mais Adam continua à s’acharner sur le météore, frappant la pierre de l’extrémité de son gros bâton. Soudain, une fracture apparut dans le rocher qui s’ouvrit en trois parties, comme un œuf qu’on force à éclore. De petites gemmes brillantes se mirent à scintiller dans la lumière de la torche.

Les adolescents poussèrent des cris de joie. Adam fut le premier à attraper une pierre, malgré les risques. Elle brillait de mille lueurs bleues, comme un saphir géant.

— Fais gaffe ! Tu vas te brûler ! lui cria Tom.

On entendait des voix d’adultes qui semblaient s’approcher. Karine aperçut les faisceaux de plusieurs lampes torches. Adam semblait fasciné par la pierre qui lui éclairait la paume d’une lueur bleuâtre.

— Les keufs arrivent ! On se casse ! gronda Karine, d’un ton impérieux.

Les autres lui obéirent instantanément. Ils s’éparpillèrent comme des chats, bondissant à l’écart du cratère pour replonger dans l’obscurité des buissons. Tom avait quelques secondes de retard. Il s’était accroupi brièvement auprès du météore, avant de s’échapper à son tour.

Lorsque les premiers policiers arrivèrent sur les lieux, rapidement encerclés par des habitants des immeubles voisins, les quatre amis avaient déjà quitté le square.

Avis de lecture sur Pierres d’étoiles

…Le livre pioche dans la réalité (les savants et scientifiques qui ont permis nos plus grandes avancées, les projets en cours) mais aussi les légendes et mythes pour construire une intrigue riche et très intéressante. On plonge très facilement dans cette histoire qui nous parle d’astrophysique, de l’Atlantide, de télescope géant, Roswell ou du seigneur des anneaux ! Un mélange improbable mais qui pourtant réussit à fonctionner.
Ce livre est vécu au travers quatre adolescents détenteurs de ces fameuses pierres d’étoiles. Va démarrer pour eux un incroyable parcours initiatique pour comprendre et admettre une toute nouvelle manière de voir et d’aborder l’univers.
De part l’âge des protagonistes, ce livre pourrait plaire aux adolescents en quête de lectures fantastiques. Pour autant, en tant qu’adulte, j’ai apprécié cette lecture fraîche et divertissante.

Avis laissé sur Babelio par Auroreaupaysdeslivres

Informations complémentaires

Poids 455 g
Dimensions 21 × 15 × 2,5 cm
GTIN

9791091748131

ISBN

9791091748131

Nombre de pages

341

Date de publication

20/05/2017

Poids

320 g

Dimensions

15 x 21 x 2,6 cm

Catégorie

Science-Fiction

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