Dimensions du livre
Choisir le format du livre n’est pas anodin.
Le format de livre A4 (21 x 29,7 cm) comprendra plus de lignes que le format de livre A5 (la moitié du A4), lequel sera donc plus épais pour un même texte.
Or La Poste admet l’envoi de petits paquets au tarif Lettre Suivie jusqu’à une épaisseur maximale de 3cm, emballage compris.
Si le format du livre dépasse les limites postales, vous augmentez le prix de l’envoi.
En augmentant le nombre de pages, vous augmentez aussi le prix de l’impression (qui se calcule au nombre de pages) et le coût d’expédition.
Comment choisir le format du livre ?
Bien entendu, vous n’allez pas écrire par rapport à une limite de nombre de pages ! Mais avouez qu’il serait bête de dépasser cette limite pour une ou deux pages de trop.
C’est pourquoi nous vous conseillons fortement de commencer par calibrer le format de votre document.
Si vous utilisez un logiciel de traitement de textes tel que Word, vous allez pouvoir choisir les dimensions de votre livre.
Marges
Ne vous préoccupez pas des marges intérieures ou extérieures ou des marges de reliure : c’est le métier de l’imprimeur. Contentez-vous de laisser une marge de 2 cm de chaque côté (gauche, haut, droite, bas) afin de centrer votre texte. Pensez à rajouter une numérotation de page (le plus simple étant de la centrer en haut ou en bas du feuillet).
Polices de caractères (fontes)
Inutile de faire dans l’original : il faut que le lecteur puisse oublier votre police de caractères pour s’immerger dans votre récit. Nous vous recommandons une police standard (donc présente chez tous les imprimeurs quel que soit leur type d’informatique) telle que le Times New Roman, de taille 11 points avec un interlignage double qui fera un texte aéré.
Bien évidemment, utiliser une police plus petite, ou des lignes plus serrées, vous ferait économiser un certain nombre de pages (peu), mais nuirait fortement à la qualité de la lecture, élément primordial.
Comment définir les chapitres d'un livre ?
Je vois régulièrement cette question dans les forums sociaux. Certains s’inquiètent de savoir si un chapitre peut être beaucoup plus court qu’un autre, s’il faut attribuer un titre à chaque chapitre, comment doit se faire la mise en page…
Le plus simple est de vous imaginer votre récit sous forme d’une vidéo. Pour faire son tournage, on va devoir placer une caméra, un preneur de son, des acteurs, des accessoires, etc. Tout ceci va former une scène.
Tant que tout reste en place et que les acteurs échangent leurs répliques par rapport à cette situation, alors vous êtes dans le même chapitre. Dès que la caméra va devoir filmer depuis un autre endroit, alors vous êtes dans un nouveau chapitre.
Prenons l’exemple d’un morceau de scénario durant lequel Roméo chante sous la fenêtre de Juliette (bien kitch ;-). Juliette est à son balcon et se coiffe les cheveux, l’air vaguement intéressée.
La caméra a été placé dehors et filme en contre-plongée le Roméo et le balcon d’où émerge la Juliette.
L’image suivante montre Juliette sur son balcon. Elle regarde son Roméo tout en bas qui bataille avec sa guitare… La caméra n’est plus au même endroit. Le lieu n’est plus le même. C’est donc un nouveau chapitre.
Bien entendu, si votre caméra devait alerter une séquence vue d’en bas et une vue d’en haut, en répétant l’effet, cela pourrait être regroupé dans un seul et même chapitre.
Dans le cas d’un “flash-back” par exemple (ou d’un rêve raconté par un des personnages), l’auteur va décrire une situation qui n’a pas dans le même temps et/ou le même lieu.
On est donc bien dans un nouveau chapitre. Quand on sort du flash-back ou du rêve, on commence un autre chapitre aussi (même si l’on revient à la scène précédente avec les mêmes acteurs, accessoires, etc).
Un chapitre est donc un sous-ensemble du scénario de votre livre.
Il respecte la règle du même lieu-mêmes acteurs-même temps.
Ce n’est pas une règle pour contraindre l’auteur, mais tout simplement un moyen pour faciliter la compréhension de la lecture en posant de manière claire les éléments qui composent la scène.
En ce qui concerne le titre d’un chapitre, ce n’est absolument pas nécessaire pour un roman de taille moyenne (200 à 300 pages).
Cela devient nettement plus utile pour un gros pavé de plusieurs centaines de pages.
Dans ce cas, le titre du chapitre peut même être placé en entête de chaque page, de façon à aider le lecteur à retrouver une partie du récit plus rapidement.
Pour choisir un bon format de livre, il faut donc tenir compte de toute la mise en page du texte et des illustrations. Je vous conseille de vous faire aider par un imprimeur qui sera optimiser vos choix pour limiter les frais d’impression.
Quel format de livre pour des illustrations ?
Lorsqu’un livre doit contenir beaucoup d’illustrations (cas des bandes dessinées ou des livres photos par exemple), le format du livre prend encore plus d’importance.
Pour imprimer des photos, il faut plus d’encre, donc un papier plus résistant, donc plus d’épaisseur. Du coup, le format du livre va s’adapter, souvent en s’agrandissant.
Un grand format de livre permet également d’afficher des photos plus grandes, donc plus riches en détails.
C’est pour cette raison que les livres photos sont souvent de grandes tailles et nettement plus chers, aussi bien à l’achat que pour leur fabrication.
Si votre livre doit comporter quelques illustrations et beaucoup de texte, voyez avec votre imprimeur quel sera le meilleur format de livre : une petite astuce consiste à placer les illustrations sur un feuillet à part (plus épais que les feuillets réservés au texte), ce qui optimise l’épaisseur du livre.
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Merci
Infos très utiles